En matière fiscale, la notion d’abus de Droit est utilisée pour sanctionner des montages juridiques en soit licites mais ayant pour seule motivation de contourner la législation fiscale ( éluder ou atténuer les charges fiscales ).
Ainsi en est il par exemple, au terme de l’article L64 LPF, des clauses » qui dissimulent la portée véritable d’un contrat » en déguisant « soit une réalisation, soit un transfert de bénéfices ou de revenus » ou en donnant « ouverture à des Droits d’enregistrement ou à une taxe de publicité foncière moins élevée ».
Cet abus est sanctionné par l’encaissement des droits perçus majorés de 80% et d’un intérêt de retard.